Travailler et trouver un job au Maroc

Travailler et trouver un job au Maroc

Le marché de l’emploi dans le royaume du Maroc est une véritable controverse. Malgré la facilité pour les expatriés à s’installer dans des grandes firmes internationales et les nombreux centres d’appels qui s’ouvrent d’années en années, la jeunesse marocaine urbaine et rurale est touchée par un chômage catastrophique. Cependant, le gouvernement marocain essaie d’adopter des reformes et de révolutionner des secteurs en plein essor pour apporter un peu d’espoir aux millions de demandeurs d’emplois marocains.

Le Maroc, le déséquilibre du marché de l’emploi
Les derniers chiffres révélés par les experts du marché de l’emploi marocain notamment par le Haut Commissaire au Plan (HCP) ne sont guère encourageants. Bien au contraire, ils confirment les tendances et le malaise que connaît le secteur de l’emploi au Maroc. La préoccupation est sans aucun doute la persistance d’un chômage endémique de jeunes. Le Maroc a une population jeune et 55% de sa population a moins de 25ans.

Cette tranche d’âge paye le lourd tribut car le taux de chômage des 15-24 ans (15,9%) est 4,5 points au-dessus de la moyenne nationale dans la communauté rurale. La situation est bien pire dans les villes où plus d’un jeune sur trois dans cette tranche d’âge est sans emploi, soit 33,9% de cette population. Idem pour la tranche des 25-34 ans, la catégorie de la population qui connaît le taux le plus élevé de sans-emploi dans le pays avec 16,5% de chômage. Ces chiffres reflètent toutes les difficultés du marché de l’emploi.

Cependant, précisons aussi que ce fait peut être aussi du à la déscolarisation des milliers de jeunes marocains. En effet, au Maroc, sur dix étudiants qui commencent les études supérieures, un peu moins de quatre arrivent jusqu’au bout. Ces jeunes quittent donc le système scolaire sans aucune qualification et sont exposés au risque de chômage et à la précarité.

Nouveaux secteurs prometteurs : lueurs d’espoir
Les promesses annoncées en grande pompe lors des Initiatives Emploi tardent à se concrétiser, excepté bien sur le relèvement du seuil défiscalisé du salaire brut de 4.500 à 6.000 dirhams pour le recrutement des candidats inscrits à l’ANAPEC depuis 2006.

Aussi, au Maroc, il s’avère que les chances de se retrouver sans emploi augmentent avec le niveau du diplôme à cause de l’inadaptation des profils produits du système éducatif aux besoins des entreprises. Mais, de nos jours, vu le boom des secteurs comme le tourisme ( 300000 emplois générés), le gouvernement a pris conscience des formidables opportunités qui s’ouvrent au pays et envisage des gigantesques projets comme la nouvelle station balnéaire de Saidia qui promet 50.000 emplois créés, dont 8000 directs. Cette station recevra plus de 600.000 touristes par an, soit un créneau porteur à exploiter par toutes les couches de la population (artisans, vendeurs, etc.), à l'exemple d'Agadir et de Marrakech, où diverses activités sont florissantes par effet multiplicateur. Il y a aussi le secteur de l’élevage qui constitue une importante source pour un grand nombre d’habitants des régions. On évoque aussi des secteurs en étude comme l’industrie, notamment dans l’offshore mais également dans l’agro alimentaire où le Maroc est appelé à devenir un acteur important..
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