Aussi, il serait préférable pour le conjoint d'expatrié qui part d'avoir un maximum d'informations sur le pays de destination. Sa situation géographique, la langue parlée officiellement, le niveau de la vie, le coût de la vie, la protection sociale et éventuellement facilité à travailler pour un conjoint d'expat. (Notons que dans certains Etats, il est impossible pour le conjoint de travailler).
Le conjoint pourra aussi profiter pour repérer des activités dans lesquelles il pourrait s'investir une fois sur place.
A ce propos Jacqueline Girard, ancienne institutrice à Marseille et expatriée à Casablanca explique : " J'avais l'impression d'être dans une cage dorée. J'avais une belle maison, de beaux meubles et toutes ces choses. Mais les enfants partis à l'école et mon mari au travail, je me sentais piégée. Moi qui avais l'habitude d'être entourée de mes élèves, je me sentais vide, triste et si loin de la vie que je menais. J'ai
commencé à rejeter la faute sur mon mari. Disputes après disputes, il refusait de demander une expatriation précoce et moi à bout de patience et de nerfs j'ai demandé le divorce. "
Pour éviter le dépaysement, le conjoint d'expatrié pourrait se rapprocher de sa communauté. Joignez vous aux événements organisés par vos compatriotes.
Et enfin, l'expatriation étant une étape d'intégration sociale pour le conjoint d'expatrié comme pour l'expatrié lui-même, il convient de ne pas ignorer la communication. Souvenez-vous que vous n'êtes pas seuls à devoir tout apprendre. Parlez sans crainte de vos peurs, vos angoisses, vos problèmes. Rassurez-vous et soutenez-vous mutuellement, alors cette étape sensible qu'est l'expatriation, pourra être traversée sans trop de difficultés.