La recherche de logement à l'étranger dans les villes les plus chères du monde.
Trouver un habitat ou un logement adéquat à la bourse du citoyen constitue un dilemme dans nombreuses villes du globe. Et pour cause, les prix du logement ont explosé de manière fulgurante. S'ils sont restés pratiquement stables aux Pays Bas, en Irlande, à Singapour, en Angleterre et aux USA, ils ont chuté en Allemagne et au Japon entre 1996 et 2009. Néanmoins, si cette hausse des prix du logement a augmenté
en France, en Belgique, en Suède, en Espagne et en Nouvelle-Zélande ; elle n'a pas épargné les contrées africaines et asiatiques (l'Afrique du Sud et d'Hong Kong). Principal responsable : l'urbanisation
Les centres-villes deviennent les zones de peuplement les plus denses de la planète à cause de l'urbanisation des populations. Ce dysfonctionnement est imputé à la production de biens, de soins médicaux et de services qu'offrent ces mégalopoles. Pourtant, habiter dans les centres-villes ne semble pas toujours être la meilleure solution pour les populations ; insalubrité des logements, pollution, réduction du parc immobilier, surpopulation. sont les conditions quotidiennes de logement des populations. Idem dans
les banlieues où l'urbanisation des populations a accru le prix du logement, augmenté la criminalité, favorisé la prostitution et la drogue. Réservés jadis aux nantis, un appartement ou un studio situé dans un centre-ville se négocie sur la prunelle des yeux ; impossible de trouver aujourd'hui un logement dans les grandes capitales, sans casser sa tirelire. Un casse-tête récurrent des populations qui a poussé certains pays à ramener les prix du logement au revenu moyen par ménage (l'Australie, USA, l'Angleterre.).
Une politique qui a eu l'effet d'un boomerang dans ces pays puisque leurs prix du logement sont restés stables au cours de ces trois dernières années. Dans ce marché de dupe, les expatriés semblent être les dindons de la farce. Pour disposer d'un appartement ou d'un studio en plein centre-ville, ils seront obligés de débourser le double du prix initial où s'offrir le luxe d'une auberge. Face à cet obstacle, une autre alternative s'offre à eux : la campagne ou la colocation. Les campagnes bien qu'éloignées des
centres-villes offrent des conditions meilleures de sécurité, d'hygiène et de bien être aux populations. Les prix du logement y sont moins chers. Les risques de pollution quasi inexistants. Ainsi, au moment où les immeubles et les villas poussaient comme des champignons, des milliers de personnes se réveillaient tous les jours dans les campagnes ou les prix du logement défient toutes concurrences. Une alternative offerte aux personnes à revenus modestes.
La colocation reste aussi une autre alternative pour amortir le prix du logement. Un choix de vivre en commun qui peut être aussi la solution pour rester sous les diapasons et sous les lumières tamisées des grandes agglomérations. Bien qu'appréciée par les expatriés, elle reste souvent une solution de second choix.
Un phénomène présent en Afrique
Fuyant l'hostilité du milieu, les ruraux se sont rabattus dans la capitale pour chercher des lendemains meilleurs. Des transhumances qui créent actuellement des problèmes d'habitat et de logement entraînant une croissance urbaine accélérée. Poussée par le flux du nomadisme, les villes africaines se sont agrandies de manière assez surprenante. Les banlieues qui étaient auparavant des zones dortoirs, ont laissé leurs places aux immeubles et standings. Dans certaines zones, le mètre carré se négocie à des millions
de Franc. Une occasion exploitée par les agences immobilières qui amortissent leurs dépenses sur le cout de la location.
Les logements sociaux qui étaient jadis un signe d'opulence sont devenus des fournaises. L'entassement des populations conjuguées aux problèmes de sécurité et de santé ont poussé plusieurs foyers à déménager. Ces maisons n'arrangent en principe que les jeunes couples, ou les célibataires à la recherche de lendemains meilleurs. Des endroits à bannir pour les expatriés, car le problème d'eau et d'électricité dans certaines zones augmentent, ainsi, la note salée des problèmes récurrents. Aujourd'hui pour disposer
d'un appartement meublé dans une des grandes villes de l'Union des Espaces Monétaires Ouest Africaine (UEMOA), (Dakar, Yaoundé, Abidjan. il faut débourser entre 175000 à 300000 CFA (300 et 450euros) le mois. Dans ces grandes villes, impossible de trouver une chambre libre à moins de 30000 FCFA (100 euros). Une utopie si on sait que ces pays accueillent chaque année des millions de touristes. Ces derniers français en majorité préfèrent pour la plupart séjourner dans une famille d'accueil. Ce qui leur permettra
de faire des économies, mais aussi de se sentir mieux entourés et protégés.
A l'heure actuelle, disposer d'un appartement à l'étranger revient d'un miracle, tant l'inflation des prix du logement n'est jamais instable. A cela s'ajoute, l'urbanisation des villes qui pousse les promoteurs immobiliers à jouer tous les fins du mois avec les chiffres. La solution qui s'impose aujourd'hui et qui ne semblent pas faire l'unanimité chez les expatriés est d'habiter dans les campagnes ou privilégier la colocation.